Vroum Vroum
Et bien elle a fini par partir, cette bagnole. Ce fut toute une aventure. Mercredi l’auto ne démarrait pas. Je reportai donc la journée prévue à lundi en essayant de faire gronder les pistons. La noyade mécanique doublée du -35 Celsius étaient insurmontables. Rien n’y fit. Même le sympathique gros gars bronzé-même-en-hiver dans son beau camion ciré et ses câbles à survolter en or ne réussirent pas à simplement attiédir les fluides de Lady Sentra.
Le lendemain, même si le chauffe-bloc fut branché all-night-long (je saurai plus tard qu’il ne fonctionnait pas du tout), et que j’avais recours à une batterie d’appoint, ce fut encore patate. Remorquage de la vieille dame au garage, discuter religion avec un taxi pakistanais jusqu’à l’école qui n’était pas à Winnipeg même (80$) et retour avec un sympathique professeur itinérant. Ayant laissé la journée aux garagistes pour faire fondre ma voiture, je me disais qu’ils avaient eu le temps, au moins de la faire tourner un peu. Encore patate. « On a pas eu le temps, il y avait plein de monde ».
Bon. Bande de lents.
J’essaie donc de m’organiser avec un prof qui se rend à la même école que moi le lendemain mais sa voiture est trop petite pour accueillir tout mon matériel. Heureusement, le lendemain, il faisait trop froid : les autobus ne roulaient pas. Une journée tranquille, au chaud à essayer de faire des designs de t-shirt. Le verdict tomba vers la fin de la journée : batterie neuve, bougies neuves et chauffe-bloc neuf : tout pour tenir tête au frimas manitobain. Quelques centaines de dollars qu’Aster devra payer. Pas si mal après 20 000 kilomètres. Je serai donc capable de revenir efficacement en fin de semaine prochaine.
J’ai été parcourir un peu Winnipeg. Peu de photos, parce qu’il fait froid, l’ai-je mentionné ?
J’ai juste bien hâte de revenir. Même si, depuis mon départ, il ne s’est écoulé que 6 semaines, ce fut plus ardu que le 3 mois et demi de l’automne. Il y a plusieurs raisons. Les principales sont sûrement le fait d’être seul, le Manitoba en hiver, la déprime obligatoire de février et la fatigue scolaire qui amène à la naturelle semaine de relâche de mars.
Il ne me reste que trois jours, dans la même école, et ensuite, pouf ! je disparais de la carte manitobaine. Nierk nierk nierk !
Info-voyage
Au Manitoba la compagnie de téléphone s'appelle Manitoba Telecom Services. Ne vous surprenez donc pas si tous les téléphones publics porte l'insigne MTS...
Le lendemain, même si le chauffe-bloc fut branché all-night-long (je saurai plus tard qu’il ne fonctionnait pas du tout), et que j’avais recours à une batterie d’appoint, ce fut encore patate. Remorquage de la vieille dame au garage, discuter religion avec un taxi pakistanais jusqu’à l’école qui n’était pas à Winnipeg même (80$) et retour avec un sympathique professeur itinérant. Ayant laissé la journée aux garagistes pour faire fondre ma voiture, je me disais qu’ils avaient eu le temps, au moins de la faire tourner un peu. Encore patate. « On a pas eu le temps, il y avait plein de monde ».
Bon. Bande de lents.
J’essaie donc de m’organiser avec un prof qui se rend à la même école que moi le lendemain mais sa voiture est trop petite pour accueillir tout mon matériel. Heureusement, le lendemain, il faisait trop froid : les autobus ne roulaient pas. Une journée tranquille, au chaud à essayer de faire des designs de t-shirt. Le verdict tomba vers la fin de la journée : batterie neuve, bougies neuves et chauffe-bloc neuf : tout pour tenir tête au frimas manitobain. Quelques centaines de dollars qu’Aster devra payer. Pas si mal après 20 000 kilomètres. Je serai donc capable de revenir efficacement en fin de semaine prochaine.
J’ai été parcourir un peu Winnipeg. Peu de photos, parce qu’il fait froid, l’ai-je mentionné ?
J’ai juste bien hâte de revenir. Même si, depuis mon départ, il ne s’est écoulé que 6 semaines, ce fut plus ardu que le 3 mois et demi de l’automne. Il y a plusieurs raisons. Les principales sont sûrement le fait d’être seul, le Manitoba en hiver, la déprime obligatoire de février et la fatigue scolaire qui amène à la naturelle semaine de relâche de mars.
Il ne me reste que trois jours, dans la même école, et ensuite, pouf ! je disparais de la carte manitobaine. Nierk nierk nierk !
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